CONAKRY- l’équipe dirigeante de la ligue de guinéenne de football amateur était face à la presse ce vendredi, pour expliquer les causes du retard dans l’organisation de certaines compétitions. Le bureau exécutif mis en place en février 2021, organise tant bien que mal certaines compétitions qui relèvent de ses prérogatives. Toutefois, il dit avoir du mal à organiser toutes les compétitions de son ressort.
Pour cause, le manque de moyens financiers mis à sa disposition. Ce démembrement de la Fédération Guinéenne de Football regroupe un total de 75 clubs locaux, à savoir la division nationale 1 composée de 20 clubs, la nationale 2 composée de 45 clubs et la division d’honneur composée de 10 clubs.
» La division nationale 1, nous avons pu organiser la saison 2021-2022, mais il reste la saison 2022-2023, en nationale 2 nous avons deux saisons à jouer, à savoir la saison 2021-2022 et celle de 2022-2023, et c’est la même chose pour la division d’honneur. Nous sommes dans une situation un peu critique » explique le Président de la ligue guinéenne de football amateur, Thierno Abdoulaye BAH.
Cette situation qualifiée de critique par le numéro 1 du football amateur, est très préoccupante d’autant plus que l’organisation même des différents championnats d’élites est en danger, faute de ressources. » Vous savez que l’organisation de chaque compétition dépend d’une autre. Une fois la ligue 1 terminée, il faut terminer la ligue 2 avant de commencer une nouvelle saison de ligue 1 ; et vous ne pouvez pas commencer la ligue 2 sans que la nationale 1 soit organisée ainsi de suite. Cela veut dire que si nous continuons ainsi, il risque d’avoir un blocus au moins pour la ligue 2 à partir de la saison prochaine (2023-204) « s’inquiète Namory Sylla, premier vice-président chargé des compétitions.
Une inquiétude que les responsables de la ligue guinéenne de football amateur veulent résoudre pour éviter le blocus, mais ses multiples démarches auprès de la Fédération Guinéenne de Football à travers la commission des compétitions, n’ont pas produit d’effet pour l’instant, selon eux.
Pour la tenue de ces différentes compétitions non-encore organisées, il faut un peu plus d’un milliard six cent millions de franc guinéens (1 600 000 000 GNF), concluent ces responsables.
BAGOU BARRY